Praxis dans la formation d'une nouvelle humanité: contradictions, avancées et limites
CONTRADIÇÕES, AVANÇOS E LIMITES
DOI :
https://doi.org/10.35699/2238-037X.2021.33930Mots-clés :
Praxis, Éducation., Révolution.Résumé
Cette thèse vise à étudier la catégorie de la praxis et sa contribution à la formation d'une nouvelle humanité, à partir des apports théorico-pratiques formulés et expérimentés à l'époque de la Révolution russe. En commençant la discussion sur les bases théoriques de Marx et Engels, la catégorie de la praxis est conceptualisée et l'obscurité conceptuelle entre travail et praxis est présentée, à la suite des réflexions de Barata-Moura, Lukács, Marx, Engels, Sousa Junior, Vázquez, entre autres . Le chemin méthodologique suit le prisme de la discussion sur la praxis entre le devoir d'être et l'avenir, partie d'un plan ontologique qui s'insère dans les médiations entre l'ancien et le nouvel humain, dont les interactions entre les différentes praxis sociales ont la responsabilité de non seulement élever le sujet potentiellement révolutionnaire et le transformer en un sujet réellement révolutionnaire, ainsi que soutenir la conception qu'il ne suffit pas de prendre le pouvoir, après ce moment, il est nécessaire de construire d'autres médiations qui nécessitent une large modification des habitudes attitudes et coutumes, contribuant à construire une nouvelle morale et une nouvelle éthique, guidées par le principe d'une humanité dénuée du joug de l'exploitation de l'homme par l'homme. En ce sens, cette thèse se concentre sur la catégorie de la révolution, la prenant comme une perspective pédagogique, car, alors que la réalité objective se transforme, une nouvelle subjectivité se forge au sein des contradictions d'une société en transition. De telles catégories trouvent une validité dans le processus historique, plus précisément à l'époque de la Révolution russe, c'est pourquoi cette étude se penche sur l'histoire afin de déterminer les avancées et les limites du processus révolutionnaire. Dans cette analyse historique, le scénario pré-révolutionnaire est présenté, dont la formation sociale des différents groupes révolutionnaires dans la Russie tsariste a déjà démontré la présence d'une subjectivité basée sur l'émancipation humaine, il est donc inévitable de ne pas se tourner vers la polémique entre marxistes et narodniks. (Populistes russes); au cœur du débat, il s'agissait de la possibilité d'un processus révolutionnaire de se dérouler à la périphérie du capitalisme. En outre, l'impact de la révolution sur les relations socio-économiques et de genre et la tentative de former une nouvelle humanité sous l'effervescence d'un mouvement qui criait pour un nouveau monde tout en essayant de survivre aux ruines de l'ancienne société sont à l'étude.
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